Description
Le manuel
Je lis, j’écris est un manuel d’apprentissage de la lecture et de l’écriture pour le cours préparatoire (CP). Il est d’un grand intérêt pour les professeurs de l’école élémentaire, car il conjugue, de façon très novatrice, un apprentissage méthodique et sécurisé, et une pédagogie active.
Il propose en outre un mode d’emploi général et des indications techniques précises correspondant à chaque leçon. Il est ainsi également d’un usage aisé et sûr pour toutes les autres utilisations : soutien parental, rééducation et orthophonie, accompagnement scolaire, alphabétisation des adultes, etc.
Je lis, j’écris est une méthode syllabique qui se réclame d’une démarche « graphémique ». L’apprentissage part exclusivement en effet des signes écrits, les « graphèmes », que le jeune lecteur apprend progressivement et méthodiquement à déchiffrer. C’est la fluidité du déchiffrage qui permet l’accès au sens des mots et des phrases, auxquels l’élève est confronté dès la quatrième leçon.
Je lis, j’écris évite ainsi tout départ oral de l’apprentissage, toute « leçon de son », et toute forme d’exercice qui invite les élèves à reconnaître la transcription graphique de tel ou tel son. La langue écrite en effet a une histoire propre, elle est tout autre chose qu’une projection de la langue parlée. C’est bien d’elle qu’il faut partir si on veut la connaître et la comprendre.
Je lis j’écris est une méthode pour les jeunes d’aujourd’hui. Elle se démarque par sa modernité et son ambition culturelle. Les textes des différentes leçons tirent selon les cas plutôt vers la description, l’humour ou le poétique. Ils sont porteurs d’une culture universaliste, respectueuse de l’égalité des genres et des origines nationales. Dès que possible, les auteurs ont puisé dans la littérature poétique pour en tirer des textes à la fois accessibles et exigeants, loin de toute infantilisation de l’apprenti lecteur. L’ambition culturelle de Je lis j’écris se mesure aussi à la qualité de la mise en page, de la typographie, et de l’iconographie : l’apprentissage de la lecture se conjugue ici avec une initiation au langage des formes et une confrontation au patrimoine artistique.
Le cahier d’exercices
Le cahier d’exercices de Je lis, j’écris suit la progression du manuel, conçue pour permettre aux élèves de pouvoir lire à chaque leçon tout ce qu’ils ont sous les yeux, de façon autonome, à partir du moment où ils ont bien assimilé le graphème du jour, travaillé dans la barre d’apprentissage. Il a pour fonction d’aider chaque élève à s’approprier les apports de la leçon, à répondre à ses exigences, à tirer le meilleur parti de la démarche du manuel.
Pour chaque leçon introduisant une lettre nouvelle, l’élève est d’abord invité à s’en approprier la graphie par un travail d’écriture, qu’il s’agisse de la majuscule ou de la minuscule. Il pourra ensuite s’exercer au travail de copie de syllabes, de mots, de phrases, qui lui sera nécessaire pour se familiariser avec les contraintes de l’écrit.
Lire, c’est déchiffrer, et non pas inventer. L’intégration de ce principe par les élèves sera grandement facilitée par un travail d’objectivation qui les amène à prêter toute l’attention nécessaire à ce qui est réellement écrit, et qui s’avère extrêmement bénéfique pour l’acquisition de l’orthographe. A cette fin, ce cahier les invite régulièrement à décompter les unités élémentaires du texte : les syllabes dans le mot, les mots dans la phrase, les phrases dans le paragraphe, les paragraphes dans le texte.
Ce travail d’objectivation et d’appropriation de l’écrit va permettre de bannir tout ânonnement, au profit d’une lecture fluide, et qui sera signifiante dès lors qu’elle articule correctement les mots, qu’elle a soin de respecter leur séparation, de marquer les silences indiqués par la ponctuation, d’adopter les intonations qu’elle suggère.
Ce cahier propose également aux élèves d’exercer leurs premières connaissances grammaticales du singulier et du pluriel, du féminin et du masculin. Il s’attache aussi à leur permettre de surmonter les difficultés présentées par certains graphèmes, ou par les inversions de syllabes.
Après le travail sur les mots et les textes, les élèves sont invités à développer leurs capacités de production langagière écrite et orale et à mobiliser leur imaginaire. Il leur est proposé de rédiger des phrases et des histoires comprenant des mots empruntés au vocabulaire de la leçon du jour, en ne faisant appel par ailleurs qu’à des mots qu’ils savent déjà lire et écrire, vite très nombreux au demeurant. Le travail de l’imaginaire pourra être prolongé par le dessin, ce dernier amenant souvent l’élève à introduire des éléments descriptifs et narratifs nouveaux, qui peuvent ensuite être verbalisés dans de nouvelles narrations.
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