Description
Les manuscrits de 1857-1858, appelés couramment Grundrisse, sont un moment essentiel dans le long travail de préparation du Capital de Karl Marx.
Dès les années soixante du siècle dernier, le débat s’anima entre les tenants de Grundrisse encore englués dans les catégories hégéliennes et ceux pour qui ces manuscrits marquaient la première analyse du mouvement du mode de production capitaliste dans les termes de la propre dialectique de Marx. Ces textes n’ont cessé d’inciter recherches et disputes, jusqu’à constituer pour certains le sommet du marxisme, le moment de l’union de la théorie et de la pratique.
L’introduction de Jean-Pierre Lefebvre, dont la traduction ici reproduite fut publiée en 1980 par les Éditions sociales, nous prévient du « caractère inclassable, du statut mixte, pluriel, ou, comme dirait Marx, multilatéral » des manuscrits écrits en 1857 et 1858. Le foisonnement de la pensée explique, sans nul doute, l’intérêt que continue de recevoir cette ouvrage.
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